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Kronik Marsiennes
6 février 2011

Arrietty, le petit monde des chapardeurs

Karigurashi no Arrietty

arrietty


Dans la banlieue de Tokyo, sous le plancher d’une vieille maison pourvue d'un immense jardin, la minuscule Arrietty vit en secret avec sa famille. Ce sont des Chapardeurs. Arrietty connaît les règles : on n’emprunte que ce dont on a besoin, en petites quantités pour que les habitants de la maison ne s’aperçoivent de rien. On se méfie du chat, des rats, et interdiction absolue d’être vu par les humains, ces dangereux géants, sous peine d’être obligé de déménager.

Pourtant, lorsque Sho, le jeune garçon arrivé à la maison pour se reposer avant une importante opération, aperçoit la chapardeuse, son seul désir est de la revoir et de les aider, elle et sa famille....


Réalisateur
: Hiromasa Yonebayashi
Scénariste : Hayao Miyazaki & Keiko Niwa d'après l'oeuvre de Mary Norton "The borrowers"
Compositeur : Simon Caby & Cécile Corbel

Bande Annonce

 

Mon avis :

J'ai adoré : une chronique dans un monde presque ordinaire, très Ghibli ça, je pense à Totoro...

Point de méchant, de quête etc mais juste une tranche- magnifique et poétique- de la vie de deux adolescents.

Shô l'humain solitaire et peut-être mort bientôt et Arrietty la chapardeuse de 15 cm, toute aussi solitaire, presque la dernière de son espèce...

Évidement ces deux solitudes vont se rencontrer et au-delà de leur différence (de taille et de mode de vie) vont nouer une belle amitié, dans un monde pas franchement amical...

Le film est magnifique, un véritable enchantement pour les yeux et l'imagination tant avec le monde des chapardeur qu'avec cette villa et ce jardin presque hors du temps alors qu'on est en pleine ville. Quant aux détails et perspectives avec les différences d'échelle, ils sont très réussis et rehaussés par des effets sonores judicieux clap! (les pas de Shô qui deviennent de véritables tremblements de terre par exemple, et les battements de cœur qui deviennent assourdissants et résonnent comme le tonnerre...)

et je veux la maison d'Arietty ^___^

Le film est également empreint de poésie, et de nostalgie comme en témoigne l'échange qu'auront Shô et Arrietty dans le jardin : elle fait partie d'une espèce en voie de disparition, condamnée à la survie et lui risque d'être mort dans quelques jours. Pourtant chacun va trouver en l'autre de quoi porter un regard différent sur l'avenir (bon et ouf pour Arrietty, Spiller tombe bien je dirais lol).

Autre élément nostalgique : l'impossibilité de la cohabitation qui se répète avec Shô, hélas. la maison acheté par son grand-père restera vide à jamais... quel dommage...

Bref un moment poétique un peu hors du temps avec cette histoire que j'ai savouré (et ma fille de 10 ans aussi).

A signaler la BO pour une fois n'est pas signée Joe Hisaichi mais Cécile Corbel, une harpiste française (made in Bretagne) qui chante -entre autre- la chanson (magnifique) qu'on entend dans la bande -annonce et dont l'adaptation française est très réussie (fin du film).

Un film magnifique, à voir!

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