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Kronik Marsiennes
8 juin 2009

[TSCC] 2.16 Some Must Watch, While Some Must Sleep

If you believe in that kind of thing...

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Un épisode cette fois encore qui ne nous fait pas avancer mais qui en terme de contenu recèle et révèle ce que la série a de meilleur outre une musique efficace, d'excellent-es comédien-nes, des images, cadrage et montages somptueux, des dialogues souvent profonds et des choix narratifs souvent originaux : une âme...

L'âme au cœur du monologue de fin de Sarah par ailleurs... Mais loin de se contenter d'enchainer action et réflexion, dans cet ordre ou l'ordre, la série nous plonge souvent et avec virtuosité dans l'âme humaine, ses méandres et autre complications! Il en résulte des épisodes tel celui ci : onirique et symbolique, mélangeant les niveaux entre le réel, le rêve, le symbolique, le conscient et l'inconscient des personnages, ici Sarah, l'héroïne aussi déterminée que tourmentée. Violence psychologique et physique s'y enchaine d'ailleurs avec une douceur qui rend le tout encore plus dur...

Les repères narratifs sont volontairement brouillés afin de plonger le spectateur dans l'opacité de demi-conscience des héros, et le résultats est efficace et assez poétique, même si cette poésie est cruelle et violente... Ce que j'aime^^...

D'ailleurs ce flou, cette "border-line" sera évoquée par Cameron dans un passage que j'adore ou comment un robot appréhende le rêve... lol :

Cameron : Are your dreams like this painting?

John : Everyone's dreams are different. Guess it depends on what's stuck in your head.

Cameron : What's it like to dream?

John : It's sort of like you're in a play or a movie. It looks real and it feels real...

Cameron : How do you know it's not real?

John : Sometimes you don't.

Et Sarah nous embarque dans cette frontière : ses rêves sont-ils des rêves ou bien la réalité, perd-elle pied à ce point, perd-t-elle carrément l'esprit ?

Et là très habilement par ailleurs, la série de sert de l'homme qu'elle a tué : déjà hanté par ce souvenir, le revoilà au cœur de ses cauchemars ! Son esprit se révolte-t-il et la culpabilité lui fait-elle perdre la tête ?

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Les scènes s'enchainent dans une ambiance sombre, à peine éclairée, moite de terreur, de violence et d'affinités que le meurtre crée entre Sarah et feu Winston... Sarah le confesse c'était son premier meurtre...

Autres moments savoureux dans cette réalité qui ma paru bizarre : plus de Riley, (et de Jess derrière en cerveau diabolique...)  une Sarah en clinique du sommeil O__O et outre la voisine de chambre excellente (et son fantastic accent britannique) : Cameron !!

Entre le fait qu'elle fasse des meilleures pancakes (en rajoutant de la vanille mdr) en se targuant d'un sourire complètement aguicheur et ravageur à John, le trouble qu'elle induit ici clairement chez John, la scène des sous-vêtements est sans équivoque...

Et une Cameron ici toujours en questionnement sur l'essence humaine avec les questions citées ci-dessus sur les rêves... Ahlàlà ces Terminators, que veulent-ils, entre elle et Weaver, elles sont complètement incernables et indéchiffrables et elles aussi sont sur les frontières : entre humain et machine, réel et virtuel ? Mécanique et organique ? ... *cylon*

J'adore en tous les cas!

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L'épisode nous propose auss de beaux échanges entre Sarah et son fils qui doucement mais surement s'affirme te prend de plus en plus les choses en main...

"I need you you get better" lui dira-t-il pour la convaincre lorsque Sarah avoue que ce n'est pas elle qu'elle doit protéger, mais lui... et elle qui lui rétorquera, plus que prophétiquement un peu plus tard :"Don't be fooled, john. Don't be fooled by anyone's face. You don't know what's behind anyone's face." ...

En conclusion : un épisode aussi beau que riche, à plusieurs niveaux de lecture et qui m'a emportée... *sans-modération* malgré ou à cause lol d'une atmosphère violente et pesante, troublante et oppressante... Un épisode, une fois encore, de très grande qualité et magnifique...Les intro et conclusiosn sont superbes, en musique, dialogues et donnent un ton très amère à la série qui nous plonge vraiment bien au-delà d'une simple série d'action et la part belle est faite, une fois encore, aux regards des personnages, avec une belle mise en perspective entre celui de Sarah et du coyote... sans compter qu'on passe de l'animal, à l'humain puis à la machine avec des regards qui pour certains se suivent...et se ressemblent...

Un épisode intense centré sur Sarah qui décidément, non, ne "sleepwalk" pas à travers sa vie... Hélas peut-être...

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Kronik Marsiennes
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