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Kronik Marsiennes
18 septembre 2008

Birdcage Inn - KIM Ki Duk

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Une jeune femme vit hébergée depuis longtemps déjà par un couple coréen, proche de la misère. Le couple lui concède le gîte et le couvert au sein de leur établissement, tandis que la jeune femme pourvoit à leurs besoins, en se prostituant. La fille des propriétaires ne supporte bientôt plus cette situation, et décide de faire vivre à sa fragile voisine un véritable enfer.

Ce film vient éclairer et supporter les personnages comme les univers de "l'île" et surtout de "bad guy".

C'est une pièce du puzzle qui vient se rajouter et qui nous permet un peu plus d'entrevoir de quoi  KIM ki duk nous parle réellement...

Certains thèmes reviennent, et on sent bien que ce n'est pas par simple gôut de provocation : les poissons, la côte, le dessin, Egon schiele, les côtes de la Corée,le désir et le sexe, la médiocrité, le désir de s'en sortir pour autre chose...

Toutes ces choses qui semblent lui être très personnelles et qu'il partagent avec nous, simplement, en les mettant en scène, sous de multiples déclinaisons et que je retrouve avec plaisir.

KIM ki duk me fait à ce point penser à leiji matsumoto...

Birdcage inn nous permet donc de rentrer un peu plus dans l'intimité du réalisateur où, kim ki duk, une fois de plus fait avec ce film un grand travail de direction d'acteurs à l'instar de bad guy. Le film m'amène entre poésie et réalité, pas très rose, comme d'habitude. le personnage de la fille de l'auberge, pleine de rage et frustrationS contenue est une nouveauté puisque c'est le seul film de KIM ki duk que j'ai vu où se développe une relation entre deux personnage féminins qui, par ailleurs, occupent toutes les deux le premier rôle.

Ce film est traversé d'une intensité qui résonne après la fin, et est un prélude à bad guy, qui sera lui, plus maitrisé, intensifié... c'est aussi un prémisse à l'île...

On commence à comprendre, les moteurs des personnages, ce qui habite kim ki-duk et qu'il nous transcrit dans ces univres flirtant toujours avec la réalité et ses univers et- démons personnels. on sent une une grande implication dans l'écriture et les mises en scène...dans lesquels je me laisse emmener, avec plaisir, fascination, empathie parfois mais auquel je ne comprend pas tout, je ne fais pour l'instant qu'entrevoir, que saisir au vol... je pense aussi que ce film est un film qui reste présent dans la mémoire et qui y vieillit bien...

Et j'ai furieusement envie de le revoir ^^!

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